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Biographie

1851Naissance de son père Lucien Perrin, à Noiraigue, horloger-visiteur.
1857Naissance de sa mère Marie-Aldine Anker à Noiraigue.
1875Naissance de sa sœur aînée Louise-Aline à Noiraigue.
1884Naissance de sa future épouse Jeanne-Marie-Nathalie Benoît à La Chaux-de-Fonds.
1886Naissance de Charles-Léon Perrin au Locle (rue de France 2) le 19 novembre.
Il est le sixième enfant d’une fratrie de dix frères et sœurs issue d’une modeste famille protestante.
1893Naissance de son frère Jämes-Maurice, au Locle, pasteur.
1900Fait son entrée à l'Ecole d'art de La Chaux-de-Fonds en classe de gravure-ciselure (avril). Elève brillant, il y reçoit de nombreux prix pour ses dessins artistiques et ses travaux de gravure.
1904Termine sa formation de graveur-ciseleur. Poursuit les cours du soir en dessin artistique ainsi que les cours de modelage. Premier voyage d’étude en Suisse et en Italie en compagnie de son camarade Georges Aubert.
1905Admis au Cours supérieur d’art et de décoration dirigé par Charles L’Eplattenier au sein de l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds (octobre). Débute un second apprentissage auprès du tailleur de pierre Calderari.
1907Entame un deuxième voyage d’étude en Italie grâce à une bourse allouée par l'Ecole d'art (août). Il est rejoint par son camarade Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier) avec lequel il passe l’hiver à Vienne où il effectue un stage dans l’atelier du sculpteur autrichien Karl Stemolak.
1908Depuis Vienne, se rend à Paris via l’Allemagne (mars). Décroche un stage chez l’architecte français Hector Guimard puis entre à l'Ecole nationale des arts décoratifs (cours du soir). Retour en Suisse après un an de voyage (juillet).
1909Prend part aux travaux de décoration du Crématoire de La Chaux-de-Fonds. Reprend les cours du soir de dessin artistique à l’Ecole d’art. Membre de la section neuchâteloise P.S.A.S. (Peintres, sculpteurs et architectes suisses).
1910Crée avec Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier) et Georges Aubert les Ateliers d'art réunis en collaboration avec Charles L'Eplattenier sur le modèle du Deutscher Werkbund et des Wiener Werkstätte (mars). Donne ses premiers cours de modelage à l’Ecole d’art aux côtés d’Armand Barbier et Edouard Kaiser, enseignement qu’il poursuit pendant près de cinquante ans.
1912Nommé professeur de composition ornementale à la Nouvelle Section du Cours supérieur d’art et de décoration dirigé par Charles L’Eplattenier au sein de l’Ecole d’art. Décore des chapiteaux dans la Villa Favre-Jacot construite au Locle par son camarade de classe Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier) pour le fondateur des montres Zénith.
1913Obtient son brevet cantonal pour l'enseignement du dessin (automne). Membre fondateur de L'Œuvre, Association suisse romande de l’art et de l’industrie, aux côtés notamment de Maurice Braillard, Alphonse Laverrière, Charles L’Eplattenier et Charles-Edouard Jeanneret (9 novembre).
1914Epouse Jeanne-Marie-Nathalie Benoît à La Chaux-de-Fonds (16 janvier). Séjourne six mois en France en compagnie de sa jeune femme. Démissionne de la Nouvelle Section du Cours supérieur mais poursuit son enseignement de modelage et de moulage au sein des classes régulières de l’Ecole d’art et des cours du soir (mars). Mobilisé dans le Jura et au Tessin pendant la Première Guerre mondiale.
1916Décore la façade Sud de la Villa turque (bas-relief) construite à La Chaux-de-Fonds par son camarade de classe Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier) pour le fabriquant d’horlogerie Anatole Schwob.
1917Premiers échanges épistolaires avec l’écrivain, peintre, critique d’art et critique musical William Ritter.
1919Membre du comité de rédaction de la revue littéraire, musicale et artistique chaux-de-fonnière Les Voix. Séjourne en Italie. Nommé président de la Commission de reconstruction du Grand Temple de La Chaux-de-Fonds après son incendie.
1920Séjourne en Italie.
1921Prend part à la décoration du Grand Temple reconstruit.
1922Séjourne en Italie et en France.
1923Crée le Théâtre d'Art et réalise son premier décor.
1928Nommé président de la section neuchâteloise des P.S.A.S. (Peintres, sculpteurs et architectes suisses).
1929Débute son enseignement en tant que professeur de dessin et d'histoire de l'art au Gymnase de La Chaux-de-Fonds, charge qu’il occupe pendant plus de vingt ans tout en conservant son enseignement à l'Ecole d'art.
1935Inauguration du Monument Léopold-Robert qu’il réalise à la demande de l’Association pour le développement de La Chaux-de-Fonds.
1938Membre fondateur de l'Institut neuchâtelois.
1939Mobilisé lors de la Deuxième Guerre mondiale. Donne sa première conférence consacrée, activité qu’il poursuivra régulièrement jusqu’en 1972.
1946Prononce l’oraison funèbre de son maître Charles L'Eplattenier au Crématoire de La Chaux-de-Fonds (11 juin).
1947Remporte le troisième prix lors du concours lancé pour le Monument du Centenaire au Locle.
1948Inauguration du Monument Girardet érigé au Locle. Séjourne aux Pays-Bas.
1949Séjourne en Italie et en France. Maurice Jeanneret rédige une publication sur son œuvre aux éditions de La Baconnière.
1950-1951Séjourne en France puis en Espagne.
1952Séjourne en Espagne et en France. Nommé vice-président de l'Institut neuchâtelois et vice-président du comité central de la Société des peintres, sculpteurs et architectes suisses. Met un terme à son enseignement au Gymnase de La Chaux-de-Fonds.
1953-1956Séjourne en Espagne, en Italie et en France.
1957Séjourne en Italie à deux reprises. Délégué au IIe Congrès international des Arts plastiques à Dubrovnik (septembre). Met un terme à son enseignement à l’Ecole d’art de La Chaux-de-Fonds.
1958Séjourne au Tessin.
1960Passe l’été à Montézillon dans la maison de Maurice et Thérèse Schwob.
Rencontre Paul Grandjean (conservateur des Monuments et Sites du Canton de Neuchâtel) en vue de la Convention du 20 juillet 1960 co-signée avec l’Etat de Neuchâtel et dans laquelle il fait don de plusieurs œuvres destinées à être exposées au Château de Môtiers.
1961Prend part au concours pour le Monument Guisan devant être érigé à Lausanne et pour lequel il recevra le deuxième prix.
1962Première grande rétrospective Léon Perrin au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds (septembre-octobre).
1964Nommé président de la Commission du Prix de l'Institut neuchâtelois. Exposition rétrospective conjointe Janebé peintre, Léon Perrin sculpteur à la Galerie des Amis des Arts de Neuchâtel (octobre).
1965Compte parmi les invités officiels aux obsèques de Le Corbusier dans la Cour carrée du Louvre à Paris (1er septembre). Séjourne au Portugal.
1966Séjourne en Italie à trois reprises et en France.
1969Décoré de la médaille de Vermeille pour l'ensemble de son œuvre par le Gouvernement français (Institut des Arts, des Sciences et des Lettres) au Palais de la Mutualité à Paris (27 avril). Séjourne à Genève et en Italie. Interview sonore de Perrin par Pierre von Allmen à l'occasion du 80e anniversaire de la naissance de Jean-Paul Zimmermann.
1970Séjourne en Espagne. Reçoit la Médaille d'or du Salon international de Charleroi (Belgique).
1971Séjourne en France. Reçoit le Prix d'honneur du Salon international de Charleroi (Belgique).
1972Grande exposition rétrospective Léon Perrin au Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds (mars). Inauguration du Château de Môtiers restauré (6 octobre); ses sculptures sont enfin exposées.
1973Interview sonore de Perrin par le Dr. Samuel Schneider.
1974Importante rétrospective Léon Perrin, dessins, croquis et aquarelles d'un sculpteur (costumes de théâtre, du Portugal à la Grèce) au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel (novembre).
1976Décès de son épouse Jeanne-Marie-Nathalie Perrin à La Chaux-de-Fonds (10 avril).
Constitution de la Fondation Léon Perrin au Château de Môtiers (25 novembre) et organisation d'une importante exposition rétrospective de son œuvre graphique et sculpté.
1977Quitte définitivement La Chaux-de-Fonds pour Montézillon (février). Renonce à la vice-présidence de l'Institut neuchâtelois.
1978Liquidation de son atelier chaux-de-fonnier (rue de la Terrasse) et transfert des œuvres au château de Môtiers (juin). Interview filmée de Perrin par Jacques Cornu dans le cadre des Archives pour demain (24 juin).
Décès de Léon Perrin dans sa maison de Montézillon la veille de ses nonante-deux ans (29 septembre).
2004Fermeture du Musée Léon Perrin et déménagement des collections à Couvet.
2016Publication d'un ouvrage monographique sur la vie et l'oeuvre de Léon Perrin, et mise en ligne d'un site Internet, à l'occasion des 40 ans de la fondation éponyme.